mercredi 14 novembre 2018

Dieu du vent

Paravent de cyprès pliant représentant le dieu du vent et le dieu du Tonnerre et Paravent de cyprès pliant représentant les plantes du printemps et de l'automne 


Bien culturel important
Ogata Kôrin, Sakai Hôitsu
Chacun : 164,5 x 181,8
Époque d'Edo, 18 - 19e siècle
Musée National de Tokyo



Sakai Hōitsu (酒井, 抱一) est poète de haiku et peintre de style ukiyo-e, dernier maître de l'école de peinture décorative Rimpa (époque d'Edo) ; Il est le fondateur de l'école de peinture Uka-an à Negishi, Japon (en 1809).
Il peignit son œuvre majeure au dos de la paire de paravents sur laquelle Ogata Kôrin reproduisit la peinture de Fûjin et Raijin de Tawaraya Sôtatsu. Ces paravents à deux faces symboliques de la lignée de l'école Rimpa furent, dans le but de les protéger, séparés en deux paires durant l'époque moderne. Derrière Raijin se trouvait le dessin de l'herbe d'été retrouvant sa vivacité arrosée par l'averse et une rivière débordant soudainement et, derrière Fûjin, l'herbe d'automne agitée par le vent et des feuilles jaunies de lierre s'envolant.
Hôitsu (1761-1828) établit et fit fleurir à Edo la tradition de l'école Rimpa sur laquelle il se concentra après s'être essayé à plusieurs autres styles. Cette œuvre présente pour caractéristiques d'être dominée par l'élégance de la sensibilité du style poétique haikai dans lequel il excellait et d'exploiter uniquement pour la représentation lyrique de la végétation la technique tarashikomi traditionnelle du Rimpa (consistant à ajouter une couleur ou de l'encre sur une partie déjà peinte avant qu'elle ne soit complètement sèche). Cette œuvre est d'un raffinement typique de Hôitsu, avec de jolis motifs floraux peints sur un fond argent, mais présente par ailleurs la volonté de l'artiste d’obtenir un coloris clair en évitant les dégradés. Faisant la synthèse naturelle entre lyrisme et expression ornementale, on peut considérer cette peinture comme le point culminant de l'œuvre de l'artiste. Les deux paravents sont signés de son nom Hôitsu et portent le sceau rouge de son surnom, Bunsen.




Sûtra illustré de la Causalité

Le Sûtra illustré de la Causalité en huit rouleaux est la version illustrée des quatre rouleaux du Sûtra de la Causalité du passé et du présent (traduit à l’époque des Song du Sud (420-479) par Gunabhadra, pendant l’ère Yuanjia au milieu du cinquième siècle après J.C). Dans le catalogue des sûtras du petit véhicule (skt. Hinayana) enregistrés au septième jour du cinquième mois de l’an 5 de l’ère Tenpyô shôhô (749-757) (catalogue appartenant à la collection du Shôsô-in), est répertorié un « Sûtra illustré de la Causalité en deux parties et seize rouleaux » mais c’est un exemple unique dans toute la documentation japonaise. De même, dans le catalogue des sûtras enregistrés au deuxième jour du septième mois de l’an 8 de l’ère Tenpyô shôhô (de la même collection) on trouve un article mentionnant « Sûtra illustré de la Causalité en huit (treize) rouleaux et une (deux) couverture(s) (dont une) illustrée ». A cette époque, les sûtras illustrés en rouleaux réalisés dans les ateliers de reproduction de sûtras sont en plein essor et la collaboration entre ces ateliers et les peintres s’accentue. Grâce au Sûtra illustré de la Causalité, qui associe le texte aux dessins, le sens de la légende bouddhique fut largement compris.
Les copies du Sûtra illustré de la Causalité de l’époque de Nara qui ont subsistées jusqu’à nos jours sont celles du temple Jôbon Rendai-ji (première partie du deuxième rouleau), celle du temple Daigo-ji (première partie du troisième rouleau dans son intégralité), celle de l’ancienne demeure de la famille Masuda (première partie du quatrième rouleau), celle de l’université des arts de Tôkyô (deuxième partie du quatrième rouleau) et celle du musée Idemitsu (première partie du troisième rouleau).
Les extraits que nous possédons (Musée National de Nara) faisaient partie à l’origine du rouleau conservé au temple Jôbon rendai-ji. Ils représentent la fin du chapitre « les quatre portes » qui fait suite aux chapitres « exercice de course et art du combat », « prince Abhiseka », « méditation sous l’arbre Jambu » et « le mariage de Sakyamuni ».


 Dans ce passage, le prince Sakyamuni sortant par la porte du nord rencontre un mendiant qui, après avoir conversé avec lui, s'envole dans le ciel. Au moment où le prince revient à cheval au château, on voit Udaayin rapporter au roi que le prince a rencontré un mendiant, puis apparaît la scène du banquet où sont représentés le prince, ses concubines et les servantes. La dernière scène enfin, représente le prince demandant au roi l’autorisation d’aller à la découverte du monde extérieur. Les copies subsistantes de ce sûtra ont des styles distincts et il est donc impensable qu’elles soient l’œuvre d’un même peintre à une même époque. Néanmoins elles sont considérées comme une source précieuse permettant de comprendre comment fonctionnait l’office des peintres d’état à cette époque.
 Ces manuscrits sont d’autant plus précieux qu’il reste très peu d’œuvres de l’époque de Nara (710-784).







Bien culturel important
1 rouleau
Couleurs sur papier, rouleau horizontal
Hauteur 26,4 Longueur 115,9
Époque de Nara, 8e siècle
Ancienne possession de Jôkai
Musée National de Nara
757(絵151)

jeudi 26 mai 2016

Arnold Genthe au Japon


Philologue Allemand , Arnold Genthe arrive en Amérique en 1878.
   

Pendant ses jours de repos, il se promene dans les rues de Chinatown à San Francisco, où ilcommence à photographier. Après avoir publié certaines de ces images dans les magazines locaux, Genthe  décide d'ouvrir son propre studio, spécialisé dans les portraits d'habitants éminents et des célébrités en visite. Le travail et le studio de Genthe ont été détruits dans le tremblement de terre de 1906 à San Francisco et l'incendie - sauvegarder les images Chinatown qui avaient été stockées dans un coffre de banque. Il a publié les premières images en 1909 livre Photos de Old Chinatown. Après l'incendie, Genthe rétablit son atelier à San Francisco et en 1908 a passé six mois à photographier au Japon. En 1911, il déménage à New York, où il a continué à travailler comme un portrait réussi et pionnier photographe de danse. Avec New York comme sa nouvelle port d'attache, Genthe a également voyagé et photographié dans toute l'Europe et les États-Unis.
Il prendra une série de portrait d'Isadora Duncan qu'il publiera et fera de nombreuse photographie de Greta Garbo.

Il a voyagé à travers le Japon avec trois appareils photo suivi des chemins inexplorés par les touristes classiques.
Lorsqu'il se rend à Nagasaki depuis Yokohama il subira quelques mésaventures alors qu'il embarquait:
 les passagers furent informés que les caméras ne seraient pas autorisées sur le pont et ont été «mis en garde contre toute tentative de voler des instantanés de la fermeture par la ligne de rivage de leurs fenêtres de cabines. Sur chaque paquebot, Il est généralement admis, est au moins un espion au service du gouvernement japonais et il est du devoir de cette honorable fonctionnaire de garder une surveillance étroite sur tous les propriétaires d'appareils photo. Il est arrivé  plus d'une fois qu'un touriste enthousiaste soit subjugué par la vue d'un château pittoresque ou d'une forteresse et prenne sa retraite à l'isolement de sa cabine, ouvre la fenêtre et a permete à l'image de filtrer à travers une lentille discrètement ouverte s'Impressinant ainsi sur la plaque de verre. Le cliquetis d'un obturateur ne fait pas de bruit...
 Lorsque que le touriste débarque à terre à Nagasaki, il se trouva tout à coup entre deux souriant japonais en uniforme: mr "Aurait-il s'il vous plaît leur faire l'honneur d'accompagner jusqu'a l'honorable chef de la police?"
 Il est conseillé d'obéir tranquillement. Au poste de police de son appareil photo et tout ce qu'il peut avoir en sa possession sont confisqués  et il fut consigné au quartier où il vit solitaire jusqu'à ce que ses plaques furent développées. Si Dans l'une des images apparaît une scène interdite son appareil photo est confisqué, et s'il a des amis influents, il peut retrouver sa liberté dans deux semaines. Genthe avait des lettres d'introduction du Baron Mumm, l'ambassadeur d'Allemagne à Tokyo, qui a accepté d'obtenir l'autorisation du gouvernement japonais pour Genthe pour obtenir des photos à des endroits où la caméra est interdite.
 L'ambassadeur était un passionné de photographie et avait formé son valet de chambre pour faire le développement et l'impression. Le valet de chambre à l'occasion a sorti la caméra de l'ambassadeur et  fait des photos pour son propre compte.  De retour à son hôtel après une absence de plusieurs heures, il a trouvé une note collée sur la porte de sa chambre l’informant  que son valet était en prison.Il a fallu deux semaines de travail acharné de la part de l'ambassadeur avant que l'homme soit libéré .. En libérant le valet les responsables japonais ont notifié à l'ambassadeur : "Etant donné que le, coupable était  l'employé d'un diplomate européen le gouvernement japonais  s'abstiendra d'infliger la pleine peine d'emprisonnement de six mois ".
Un permis a été délivré après un certain temps et au bénéfice du Dr. Genthe le privilège de prendre des photos dans l'une des zones interdites à certaines conditions . Parmi ces conditions étaient les suivantes:
Que le commandant de la forteresse soit informé à l'avance du temps de la visite du photographe, avec des détails de la visite et des scène qu'il voulait photographier.  Avant de prendre l'image du photographe présenter son permis au chef de la police, «qui serait en détail un officier, à accompagner l'homme à la caméra et de voir ce qu'il visait....

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1 negative : nitrate ; 4 x 5 in. or smaller.

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dimanche 15 mai 2016

Kiriko

festival Kiriko : dans plus de deux cents zones de la péninsule de Noto de Juillet à Octobre. Un certain nombre de kiriko, (lanternes) flotte sur les rivière, défilent dans chaque ville, ce qui signifie que 7-800 kiriko au total existe sur l'île. Ces festivals majestueux valent le détour.
http://www.notokiriko.jp/ (en japonais ).

Les fêtes et coutumes ancestrales ainsi que les événements musicaux ou artistiques récents ne manquent pas dans la préfecture. Noto regorge véritablement de fêtes et des festivités singulières sont présentes en grand nombre. La fête de Kiriko-matsuri notamment qui est organisée de lieu en lieu à Noto de la mi-juillet à la mi-octobre est vivement conseillée. À Kanazawa se déroule également plusieurs grandes fêtes, comme la fête de Kanazawa Hyakumangoku-matsuri en juin, l'événement musical la Folle journée de Kanazawa et la fête de la confiserie Hyakumangoku Kashi Hyakko-ten lors de la semaine de congés Golden Week, l'événement Torio-e dans le quartier de Chayamachi en période estivale, ou encore le festival de musique Kanazawa Jazz Street en automne. L'illumination du jardin Kenroku-en à chaque occasion saisonnière est également somptueuse. À Kaga, mis à part la fête Otabi-matsuri où du kabuki japonais traditionnel est représenté, les nuits d'été des sites thermaux ne cessent de s'animer des feux d'artifice ou des lanternes festives. Également, les cérémonies festives des sanctuaires situés dans la ville de Hakusan ou la fête hivernale des bonhommes de neige Yukidaruma-matsuri dans la zone Shiramine, au pied du mont Hakusan, sont pleines de poésie.